Logo helvicare

Le BIO : manger moins cher ou manger mieux ?

manger-bio

Table des matières

Le BIO a le vent en poupe depuis une vingtaine d’années, une bonne nouvelle pour notre santé et nos
assiettes. Mais manger sain a un coût environ 30% supérieur.

Les fruits et légumes que nous retrouvons sur les étales des marchés et des supermarchés sont issus de
l’agriculture dite conventionnelle (mode de production le plus répandu à travers le monde).

Il s’agit d’une agriculture occidentale (États-Unis, Europe) moderne qui cherche à maximiser la production par
rapport aux facteurs de production. Dans ce sens elle a recours à une mécanisation poussée ainsi qu’aux pesticides
et engrais chimiques.

Ce type d’agriculture permet de nourrir une population de plus en plus importante et exigeante, hélas il n’est pas
sans conséquences.

Je ne mange pas Bio, je risque quoi?

La production de l’agriculture conventionnelle entraîne plusieurs conséquences écologiques et sociales.

L’agriculture productiviste produit plus et pollue trop

Dépendante des énergies fossiles (alimentation des machines agricole), ce mode de production agricole pollue
l’atmosphère et les conséquences écologiques sont préoccupantes :

  • surexploitation des sols qui peut amener à la désertification
  • atteinte à la bio diversité
  • des espèces tendent à disparaître (exemple : les saumons sauvages au profit des saumons d’élevage)
  • l’utilisation des pesticides rend stérile les sols et pollue l’eau

Des risques sanitaires inquiétants

Pour votre santé manger bien c’est important et cela se confirme lorsqu’on regarde de plus près de quoi sont
composées nos assiettes au quotidien. Un repas équilibré se compose de : fruits et légumes, crudités, poisson
ou viande, produits laitiers et féculents.

Si je choisis des produits issus de l’agriculture
conventionnelle cela est-il toujours sain ?

Les risques pour la santé

Au cours de la production agricole conventionnelle différents produits chimiques sont utilisés en tant que
traitements agricoles.

L’absorption de ces produits nocifs pour l’homme augmente les probabilités de cancer, des maladies
neuro dégénératives, des dérèglements hormonaux ainsi que différents troubles dès l’enfance comme
l’obésité par exemple. Les femmes enceintes et les enfants sont les plus touchés.

En Suisse, les consommateurs mangent en moyenne 20 kg de pomme par an. C’est pourtant un des fruits les plus contaminés
par les pesticides. Les études scientifiques recensent pas moins de 36 traitements chimiques sur la production de pomme
par année.

Parmi eux un traitement au gaz Smart Fresh qui bloque le processus de maturation du fruit et lui permet
d’être venu sur les étales pendant douze mois sans présenter le moindre signe de vieillesse. L’apport en vitamine
en est considérablement réduit au fil des mois par l’effet du gaz.

Les fruits et légumes les plus contaminés par les résidus de pesticides sont les : courgettes, poivrons, haricots,
raisins, fraises, poire et pomme.
Les moins contaminés sont l’ananas, le kiwi et la banane.

La disparition des petits agriculteurs et exploitants

Pour se mettre au niveau des grands exploitants agricoles industriels deux solutions pour les petits agriculteurs
et exploitants : l’endettement ou la dépendance vis à vis des grands groupes agroalimentaires. La mécanisation
croissante des exploitations entraîne une diminution de la main d’oeuvre et pourrait à terme faire disparaître les
petits agriculteurs et exploitants locaux.

Aujourd’hui face aux conséquences écologiques et sociales d’un tel mode de production, les consommateurs et
exploitants dénoncent et proposent de nouvelles solutions pour manger bien sans polluer la planète et sans se ruiner.

Manger sain à prix réduits : comment faire?

L’agriculture raisonnée : plus sain mais pas Bio

L’agriculture raisonnée est un système de production agricole dont l’objectif premier est d’optimiser
le résultat économique en maitrisant les quantités d’intrants, et notamment les substances chimiques utilisées
(pesticides, engrais) dans le but de limiter leur impact sur l’environnement.

Elle a pour objectif d’adapter les
apports en éléments fertilisants aux besoins réels des cultures en tenant compte des éléments présents dans le sol
et du rendement potentiel de la plante. Ces types d’exploitation se voit délivrées une qualification d’agriculture
raisonnée par un organisme certificateur.

Où faire vos courses ?

Ce type de produits sont vendus sur les marchés (fruits et légumes, poissons) et bénéficie d’un rapport de proximité.

La cueillette est une manière productive et amusante de faire vos courses. Le principe est simple :
vous vous rendez directement chez les producteurs dans le jardin collectif et vous cueillez vos fruits
et légumes. Comme vous avez mis la main à la pâte les prix sont réduits !

Alors oui les prix sont réduits, oui c’est plus sain mais n’oubliez pas que ce n’est pas Bio. Les traces de
résidus chimiques sont réduits mais présents et ces produits comportent moins d’apport énergétiques que des produits
100% naturels.

Manger BIO : 100% naturel

Comme nous l’avons déjà évoqué précédemment l’agriculture biologique se distingue des autres modes de production
agricoles dans le sens où elle exclu de sa production l’utilisation d’engrais ou de produits chimiques.
L’agriculture biologique prône un retour aux origines : une nourriture 100% saine et naturelle.

La Suisse fait figure de poids avec 129 000 hectares de surface agricole cultivées en BIO,
soit l’équivalent de 180 000 terrains de foot.

Le Bio à la cantine : c’est possible?

Comment faire manger des fruits et des légumes à nos enfants ? Et surtout comment les habituer à des
produits sains ?

La ville de Lausanne a la volonté de faire passer la part de produits Bio, locaux et végétariens dans les cantines
de 50 À 70%. Ce projet organisé sur trois ans a pour objectif de respecter la santé des enfants et de privilégier
l’agriculture biologique de proximité dans le respect de l’environnement.

Le domaine de Rovéroez convertit son exploitation en agriculture biologique et prévoit de fournir l’équivalent de
70 000 repas par an en fruits et légumes à l’avenir.

Qui est concerné ? les écoles primaires et secondaires, les instituts d’accueil de jour de l’enfance (CVE-APEMS)
mais également l’hôtel de police et le centre de formation de protection civile.

La cantine Bio : ça coûte combien ?

La question du surcoût des repas de cantine bio inquiète les parents. Pourtant d’après une étude réalisée en France par
l’Alliance Ile de France, le surplus maximum d’un repas bio par rapport à un repas classique ne serait que de
0,46 euros par repas. Un surplus qui pourra être pris en charge par la commune, l’établissement scolaire ou par les
aides cantonales.

Plus d'actualités

Demande de devis gratuit

Nous contacter

Par téléphone

Par email

;